Le travail forcé concerne moins de 1% des enfants travaillant dans les régions productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Des études suggèrent que les risques de travail forcé, qui touchent aussi bien les enfants que les adultes, sont présents dans le secteur du cacao, mais aussi qu’ils sont bien moins courants. Cependant, les conséquences négatives du travail forcé sur les personnes concernées peuvent évidemment être graves. 

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Le travail forcé est bien moins présent que le travail des enfants dans la chaîne d’approvisionnement de cacao, mais ses conséquences sont généralement plus graves. Selon les estimations de Walk Free Foundation, le travail forcé concerne moins de 1% des enfants travaillant dans les régions productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana, et moins de 0,4% des adultes travaillant dans le cacao dans ces pays.

Dans le cadre de notre mission, qui est celle de combattre les problèmes en lien avec le respect des droits de l’homme dans la chaîne d’approvisionnement de cacao, nous identifions, traitons et prévenons les risques de travail forcé là où ils existent à l’aide de nos membres et de nos partenaires.

Qu'est-ce que le travail forcé?

L’Organisation internationale du Travail définit le travail forcé comme «tout travail ou service exigé d’un individu, sous la menace d’une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré». Outre la violence physique ou la menace de violence physique, les cas impliquent souvent de la tromperie et de la manipulation, par exemple lorsque les travailleurs effectuent des tâches qu’ils n'avaient pas initialement accepté de faire, ou lorsque leurs papiers d’identité leur ont été retirés.

Pour les enfants, le travail forcé est défini comme le fait de travailler involontairement en raison d’une sanction (ou de la menace d’une sanction) émanant d’une personne autre qu’un parent. Il peut s’agir d’une menace pour l’enfant ou le parent. Parfois, les enfants sont oumis au travail force parce que leurs parents le sont eux-mêmes.

Quels sont les facteurs de risque?

Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de travail forcé:

  • L'analphabétisme, associé à un manque d'accès à une éducation de qualité, signifie que les travailleurs ont souvent des difficultés à comprendre leurs droits ou leurs contrats de travail.
  • Les schémas traditionnels de migration déracinent souvent les travailleurs des sociétés qui les protègent.
  • La pauvreté, combinée à un manque de diversité des revenus, rend souvent les travailleurs plus vulnérables aux relations de travail prédatrices ou abusives.
  • Dans le secteur du cacao, l'absence de contrats formels pour les agriculteurs et les travailleurs agricoles, ainsi qu’une mauvaise connaissance du droit du travail et une faible capacité à le faire appliquer dans les zones rurales reculées, accroissent davantage le risque de travail forcé et empêchent des relations de travail potentiellement abusives d’être contrôlées.